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Quel fusil, face à un ours agressif.
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Emporter un fusil ou une carabine est une précaution indispensable au pays des ours polaires.
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Au Canada, les armes sont interdites seulement dans les parcs nationaux, "à moins qu'il
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ne s'agisse d'un modèle qui peut être démonté, c'est-à-dire la canon peut être enlevé
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et séparé du fût et transporté dans cet état ou dans un étui fermé ou encore enveloppé
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et attaché solidement de façon à ne laisser voir aucune partie de l'arme à feu".
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Les armes qui conviennent doivent pouvoir arrêter l'animal avec une seule cartouche: fusil
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de calibre 12 ou carabine de calibre minimum 308 w ou 30-06. Les armes de poing sont
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peu adaptées et d'ailleurs interdites en Amérique du Nord. Pour les fusils, il est illusoire
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d'utiliser des plombs: portez votre choix sur des balles à ailettes Sauvestre 12-70 ou
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12-76 magnum ou, à défaut, sur des balles Blondeau ou Brennecke.
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Le fusil à pompe est l'arme "idéale" pour l'autodéfense contre les ours. Il peut tirer
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plusieurs balles en réserve dans le magasin. En acier inoxydable, il résiste bien aux
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conditions climatiques difficiles, tandis que son système de rechargement peut être
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actionné sans trop de difficulté avec des gants. Mais la réglementation française exige
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dorénavant une autorisation qui ne peut être donnée ni pour la chasse ni pour les activités
sportives. Autant dire que cette arme qui devait son succès à sa vente quasiment libre
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(simple déclaration) est désormais de plus en plus difficile à trouver dans le commerce.
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Les fusils de chasse de calibre 12 à 2 canons permettent de tirer deux balles à la suite, la
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difficulté étant qu'il faut le charger au moment de la rencontre. Le fusil de chasse dit
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"semi-automatique" à trois coups (en réalité 2 balles dans le magasin) apparaît plus adapté,
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car il n'a pas cet inconvénient, mais les risques d'enrayement ne sont pas nuls. Toutefois,
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en France, leur acquisition, celle des munitions ainsi que leur transport sont soumis à déclaration
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et surtout à la présentation du permis de chasse en cours de validité. La réglementation
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douanière française stipule que les armes doivent être déclarées à la douane française.
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Pour les fusils à pompe, l'autorisation de détention est suffisante pour effectuer ces formalités.
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Pour les fusils de chasse, il est nécessaire de faire établir, dans un bureau de douane,
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une carte de libre circulation; le permis de chasse validé doit aussi être présenté
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(voir lien sur les réglementations des pays francophones).
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Les fusils et carabines sont autorisés sans formalités au Spitzberg. Des carabines peuvent être
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louées au magasin Polaris de Longyearbyen, de préférence en réservant à l'avance.
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Au Canada, la réglementation s'est renforcée et la détention d'armes est maintenant fortement
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encadrée (lien vers cette réglementation). Pour les visiteurs entrant au Canada, depuis le
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1er janvier 2001, il faut déclarer l'arme par écrit à l'entrée du pays, et faire attester cette
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déclaration par un agent des douanes. La déclaration est valide pour 60 jours et peut-être
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renouvelée si nécessaire. Les frais de déclaration sont de 50 dollars canadiens, une seule fois
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pour 12 mois. Pour être autorisées, les armes doivent notamment avoir un canon plus long que
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470 mm (voir le site des réglements pour les visiteurs apportant des armes au Canada).
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Des dispositions particulières pour l'emprunt ou la location d'armes à feu existent également
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dans ce pays. Les demandes de permis temporaire sont à faire longtemps à l'avance.
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Il faut prévoir un extrait de casier judiciaire.
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Pendant le voyage en avion, les armes ne doivent pas être chargées et elles doivent être autant
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que possible démontées; les munitions doivent être transportées dans un bagage différent, dans
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une boite fermant à clé.
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Pour le graissage des armes, compte tenu des risques d'augmentation de viscosité de la graisse,
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voire de gel, deux solutions sont possibles :
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1. - Utiliser une arme dégraissée, ce qui est techniquement possible dans la mesure où elle
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aurait à tirer au maximum deux balles, mais exclut tout tir d'entraînement.
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2. - La meilleure solution semble être un graissage très léger, avec une graisse qualifiée
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jusqu'à - 50°c.
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Evitez les passages froid-chaud-froid brutaux, conduisant à condenser de l'humidité à
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l'intérieur de l'arme, débouchant sur la formation de glace dans le mécanisme ou le canon.
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Les transitions de températures doivent être très progressives. Plutôt que d'entreposer le fusil
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dans la chambre de la tente, lieu de condensation, placez le par exemple entre la chambre
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et le double toit. Cela lui évitera les trop grand chocs de température. Chaque matin,
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avant de partir, vérifiez l'intégrité du canon et faites jouer les mécanismes. De la même façon,
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pour réduire les risques de condensation, conservez l'arme dans un étui en toile
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(et non dans un étui étanche).
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Les différents équipiers doivent connaître parfaitement le maniement de l'arme et s'être
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entraînés avec des balles à blanc ou réelles. Rappelez-vous que les calibres utilisés vont de pair
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avec un recul important. Logez bien la crosse de l'arme dans le creux de l'épaule.
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La meilleure façon de s'entraîner consiste, avant le départ, à passer un moment avec
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un moniteur, dans un club de tir.
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Attention ! Pendant ces manipulations, considérez toujours votre arme comme chargée.
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Ne pointez jamais le canon dans une direction où quelqu'un peut se trouver. Sachez que
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la goupille de sécurité ne constitue pas une vraie protection en cas de choc ou de chute
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de l'arme. Soyez vigilant: un accident peut être causé par un ours blanc; il peut être aussi
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causé par une imprudence dans le maniement de votre arme.
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Pour les armes disposant d'un magasin, ce dernier doit toujours être rempli pendant
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l'expédition, mais la balle ne doit être engagée dans le canon qu'au moment
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de la rencontre avec l'ours blanc. Pendant la marche comme au camp, le fusil doit
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toujours être à portée de la main, facilement accessible.
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La crosse du fusil à portée de la main
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