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La protection des mains est fondée sur le même principe de barrière multicouche.
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Les mains sont d'autant plus difficiles à protéger que, chaque fois que l'on ajoute
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une couche, on perd en agilité et facilité de préhension.
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Avec des moufles de haute protection (par exemple les Racer Antarctica),
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il est même difficile de tenir les bâtons de ski. Aussi, pour les travaux délicats,
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est-on souvent amené à "se mettre à découvert".
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1. - Une paire de sous-gants en soie ou, mieux, en tissu aluminisé, est indispensable.
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Lors des manipulations aux plus basses températures, leur usure est importante
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et il faut compter alors qu'une paire se troue en deux ou trois jours.
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2. - Une deuxième couche peut utiliser des gants en laine non dégraissée.
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3. - On portera toujours, à l'extérieur, une paire de moufles très chaudes, qui assurera
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une meilleure protection thermique que les gants (dans les gants, chaque doigt se bat
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pour sa " survie " ; dans les moufles, ils sont solidaires, mettant leur chaleur en commun}.
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Les moufles devront bien protéger les poignets, et posséder des sangles de serrage.
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Il existe toutefois des moufles de travail en fourrure polaire, permettant de sortir un doigt
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(qui reste protégé par un sous-gant).
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Une bonne protection des mains ne doit pas serrer, faute de quoi on obtiendra l'effet
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contraire de celui recherché, en gênant la circulation du sang et favorisant ainsi
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la formation de gelures.
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On aura ainsi parfois moins froid la main nue dans une ample moufle de haute protection
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qu'en combinant quatre paires de gants et moufles. Il faut enfin choisir des tailles
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assez larges au cas ou une blessure ou un œdème provoquerait un gonflement.
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Les gelures étant favorisées par les gants mouillés, on pourra utiliser des gants de ménage
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pour la manipulation des réchauds (par exemple une paire bleue pour faire la cuisine,
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et une paire rouge pour manipuler l'essence, en grande taille convenant à l'ensemble des
équipiers).
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En expédition, il est difficile d'éviter d'avoir froid aux mains. Les gelures en bout de doigt
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sont fréquentes et généralement bénignes, mais il faut être attentif.
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Des gelures graves d'une phalange peuvent se développer en quelques minutes.
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Le facteur personnel est important. Ainsi Jean Louis Etienne pouvait-il tenir par - 40°c
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avec une simple paire de gants en laine (voir le chapitre sur les pathologies dues au froid).
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